Archéologie d’un parasite du cheval

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14 novembre 2017

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Benjamin Dufour et al., « Archéologie d’un parasite du cheval », Archéopages, ID : 10.4000/archeopages.912


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Oxyuris equi, l’oxyure du cheval, est un vers parasite spécifique des équidés régulièrement mis en évidence lors des études paléoparasitologiques. Nous proposons ici une synthèse originale entre les mentions de ce parasite connues dans la bibliographie et les textes anciens, avec des données inédites issues de nos recherches en paléoparasitologie. Cette compilation des données montre que la plus ancienne observation de l’oxyure du cheval date du milieu du Ier millénaire avant notre ère en Asie centrale, et du second âge du Fer en Europe de l’Ouest. Les mouvements de populations au moment de la conquête romaine, les échanges commerciaux et l’avancée des troupes à travers l’Empire romain ont pu contribuer à diffuser le parasite en Europe de l’Ouest. Il apparaît également que l’oxyure du cheval n’est pas détecté sur le continent américain avant l’époque contemporaine. Le rôle des migrations européennes autour du xve siècle est discuté pour expliquer l’observation tardive d’Oxyuris equi sur le continent américain. L’absence d’observation de ce parasite avant l’âge du Fer en Eurasie peut également s’expliquer par son écologie, un échantillonnage non favorable, voire la relative rareté des restes de chevaux sur les sites archéologiques.

The intestinal pinworm Oxyuris equi is a parasite that specifically affects horses and that is regularly picked up in parasitological analyses. Here we give an overview combining references to these parasites in the literature and in ancient sources with hitherto unpublished results from our own palaeo-parasitological studies. This reveals that the earliest case of horse pinworm dates to the middle of the first millennium BC in central Asia, and to the Later Iron Age in western Europe. Population movements at the time of the Roman conquest, trade and exchange, and the movement of troops within the Roman empire may have contributed to the spread of this parasite in western Europe. It seems that the horse pinworm does not appear in America before the modern period. The role European emigration around the fifteenth century may have played in the late introduction of Oxyuris equi on the American continent is also discussed. The absence of evidence for pinworms before the Iron Age in Eurasia may perhaps be explained by its ecology, by unfavourable sampling conditions, or even by the rarity of finds of horses on archaeological sites.

Oxyuris equi, la oxiuriasis equina, es una enfermedad parasitaria propia de los équidos transmitida por un gusano de la cual se encuentran regularmente evidencias a través de estudios paleoparasitológicos. En el presente texto se propone una síntesis original de las menciones de dicho parásito encontradas en la bibliografía y los textos antiguos, además de datos inéditos recabados durante nuestras investigaciones en paleoparasitología. El acerbo de datos muestra que las observaciones más antiguas de la oxiuriasis equina remontan a mediados del primer milenio antes de nuestra era en Asia central y a la Segunda Edad del Hierro en Europa occidental. Los desplazamientos de población durante la conquista romana, así como los intercambios comerciales y el avance de las tropas a través del Imperio romano, pudieron contribuir a la difusión de este parásito en Europa occidental. Se observa además que no existen rastros de oxiuriasis equina en el continente americano antes del período contemporáneo. Con el fin de explicar la observación tardía de Oxyuris equi en dicho continente, se discute el papel desempeñado por las migraciones europeas alrededor del siglo XV. Por lo demás, el hecho de que no se hayan encontrado rastros del parásito antes de la Edad del Hierro en Eurasia puede deberse a su ecología, a muestrarios poco favorables, e incluso a la presencia relativamente escasa de restos de caballos en los sitios arqueológicos.

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