Fruitiers connus et cultivés en Grèce du Néolithique à l’époque romaine. Confrontation des données archéobotaniques et des sources écrites

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11 mars 2020

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fructiculture archéobotanique épigraphie fruit cultivation archaeobotany epigraphy


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Clémence Pagnoux, « Fruitiers connus et cultivés en Grèce du Néolithique à l’époque romaine. Confrontation des données archéobotaniques et des sources écrites », ArcheoSciences, ID : 10.4000/archeosciences.6134


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L’histoire de l’exploitation des arbres fruitiers en Grèce est encore mal connue et seuls la vigne et l’olivier ont bénéficié d’un intérêt de longue date. L’objectif de cet article est de mettre en lumière l’évolution de la diversité fruitière connue et exploitée en Grèce du Néolithique à l’époque romaine, mais également le processus d’émergence de l’arboriculture. Pour ce faire, le matériel carpologique (restes de graines et de fruits) publié de 68 sites a été pris en compte dans une synthèse. Les mentions de fruits et de fruitiers ont été inventoriées dans les documents épigraphiques en grec mycénien et classique, ainsi que dans les textes d’auteurs antiques. La confrontation de ces sources révèle une évolution du cortège des fruitiers utilisés : vigne, olivier et figuier dominent à toutes les périodes, l’importance de certains fruits sauvages (ronce, sureau, cornouiller) décroît après l’âge du Bronze et de nouveaux fruits sont alors introduits (grenade, noix, pêche, coing par exemple). Les premières formes d’arboriculture que sont les haies, les lisières et l’entretien des arbres dans leur milieu naturel sont complétées, au Bronze récent, par des plantations de fruitiers. De grands vignobles apparaissent à l’époque classique, tandis que la culture de certains fruitiers d’intérêt économique moindre reste limitée à de moins nombreux individus, parfois relégués aux zones marginales de l’espace domestique.

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