Legislating the Women’s “Bill of Rights”: Examining Singapore’s Civil Society Through the Origins of the Women’s Charter (1961)

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14 décembre 2021

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Wu  Christina, « Legislating the Women’s “Bill of Rights”: Examining Singapore’s Civil Society Through the Origins of the Women’s Charter (1961) », Archipel, ID : 10.4000/archipel.2637


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Résumé En Fr

Sixty years after its enactment, the Women’s Charter remains lauded as a landmark piece of legislation in Singapore. Through its provisions, this legislative Act affirmed the rights of women, protected vulnerable women and girls, outlined the rights and responsibilities of married persons, and mandated that all non-Muslim marriages were henceforth to be monogamous. This article examines the historical developments that led to the introduction of this unprecedented “women’s Bill of Rights” by the PAP (People’s Action Party) government in 1961. Whilst extant literature credits its origins to the lobbying efforts of the Singapore’s Council of Women formed in 1952, this article argues for the need to adopt a broader contextual perspective to better account for the development of this “revolutionary” Bill between 1952 and 1961. Furthermore, earlier attempts at marriage reform, such as the 1950 Age of Marriage Bill spearheaded by the Singapore Progressive Party’s John Laycock, have curiously been overlooked in the larger narrative of women’s rights and social reform in Singapore. This article thus seeks to remedy this gap in our knowledge and to provide a fuller understanding of Singapore’s civil society in the post-war era, leading up to the introduction of the Women’s Charter.

Soixante ans après sa promulgation, la Charte des femmes est encore saluée comme un texte législatif historique à Singapour. Par ses dispositions, cet Acte législatif affirmait les droits des femmes, protégeait femmes et jeunes filles vulnérables, définissait les droits et les responsabilités des personnes mariées et imposait que tous les mariages non musulmans soient désormais monogames. Cet article examine les développements historiques qui ont conduit, en 1961, à l'introduction par le gouvernement du PAP (Parti d’action populaire) de cette « déclaration des droits des femmes » sans précédent. Alors que la littérature existante attribue ses origines aux efforts de lobbying du Conseil des femmes de Singapour, créé en 1952, cet article défend la nécessité d'adopter une approche contextuelle plus large pour mieux expliquer l’origine de cette loi révolutionnaire. En effet, les tentatives antérieures de réforme du mariage, telles que le projet de loi sur l'âge du mariage de 1950 mené par John Laycock, membre du Parti progressiste de Singapour, ont curieusement été négligées dans le récit plus général des droits des femmes et de la réforme sociale à Singapour. Cet article cherche donc à combler cette lacune dans nos connaissances et à proposer une appréhension plus complète du rôle de la société civile de Singapour dans l'immédiat après-guerre, jusqu'à l'introduction de la Charte des femmes.

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