Prensa satírica, humorística, erótica y festiva ¿Cómo hablar del Poder en España en el primer tercio del siglo XX?

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23 décembre 2020

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Paul Aubert, « Prensa satírica, humorística, erótica y festiva ¿Cómo hablar del Poder en España en el primer tercio del siglo XX? », El Argonauta español, ID : 10.4000/argonauta.4992


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Résumé Es Fr En

Todo Poder tiende a controlar la libertad de expresión y la facultad de producir por escrito una refutación o una burla que fragilice o descalifique la palabra oficial. Algunos periodistas buscan correlaciones históricas, pero no evitan siempre las trampas de la ironía que acaba transformándose en ironía sobre sí mismo y genera a menudo un mal mayor que es la autocensura. Los gobiernos censuran la pornografía pero poco el comentario de la actualidad, excepto con la Ley de jurisdicciones (1905). Luego la prensa humorística practica un humor aséptico que no traduce ninguna efervescencia social. Muestra que se puede reír de todo y procura, mediante una crítica costumbrista o un humor erotizante, granjearse un apoyo general. La República naciente tolera la sátira y hasta el odio de la derecha tradicionalista, a menudo dirigido contra Azaña, que no cuenta sobre la prensa para conquistar a la opinión y piensa que se impondrá la razón republicana.

Tout Pouvoir tend à contrôler la liberté d’expression et la faculté de produire par écrit une réfutation ou une raillerie qui fragiliserait ou dénigrerait le discours officiel. Certains journalistes cherchent des corrélations historiques, mais n’évitent pas les pièges de l’ironie qui finit par se transformer en ironie sur soi-même et engendre un mal bien plus grand : l’autocensure. Les gouvernements censurent la pornographie mais rarement le commentaire de l’actualité, sauf au début du XXe siècle avec la loi dite des Juridictions (1905). Ensuite la presse humoristique sacrifie à un humour convenu que ne traduit aucune effervescence sociale. Elle montre que l’on peut rire de tout et s’efforce, par une critique des mœurs et un humour vaguement érotique, de s’attirer l’assentiment général. La IIe République tolère la satire et même l’expression de la haine de la droite traditionnaliste, souvent contre Azaña, qui ne compte pas sur la presse pour gagner l’opinion et pense que la raison républicaine finira par s’imposer.

All Power tends to control freedom of expression and the ability to produce in writing a rebuttal or mockery that would weaken or denigrate the official discourse. Some journalists seek historical correlations, but do not avoid the pitfalls of irony that ends up turning into irony on oneself and generates a much greater evil: self-censorship. Governments censored pornography but rarely commented on current events, except at the beginning of the twentieth century with the so-called Law of Jurisdictions (1905). Then the humorous press sacrifices to an agreed humor that does not reflect any social effervescence. It shows that everything can be laughed at and tries, through a critique of manners and a vaguely erotic humor, to attract the general assent. The Second Republic tolerates satire and even the expression of the hatred of the traditionalist right, often against Azaña, who does not count on the press to win the opinion and thinks that republican reason will eventually prevail.

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