4 mars 2020
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Le Bot Florent, « L’homme-machine, une esthétique de la modernité ou de son aversion », Artefact, ID : 10.4000/artefact.3036
Dans ce dossier, nous interrogeons le théâtre et l’iconographie (avec un détour par la littérature) dans l’entre-deux-guerres, pour prendre la mesure des enjeux traversant les différentes représentations de l’Homme confronté à la machine. Cristina Trinchero dans « Machines théâtrales et hommes-machine sur les planches » compare le théâtre futuriste au théâtre de l’existence de Jean-Victor Pellerin. La crise de modernité, qui nourrit ces textes et s’en alimente, trouve également écho dans une certaine iconographie de l’époque, véritable allégorie sociale. Max Bonhomme analyse les images de presse des années 1930 au prisme des discours idéologiques, politiques et sociologisant d’un certain nombre d’essais et de pamphlets contemporains. Les deux articles permettent de croiser des débats qui, au-delà du machinisme, touchent à l’organisation du travail, à l’ordre social, économique et politique, et à la représentation de la vie en société.