Arte, memoria y derechos humanos en Argentina

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23 décembre 2017

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Andrea Giunta, « Arte, memoria y derechos humanos en Argentina », Artelogie, ID : 10.4000/artelogie.1420


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En el arte argentino contemporáneo la pregunta por el pasado (los discursos fundadores de la Nación, el pasado ominoso de la dictadura) es más recurrente que el ideario que busca imaginar o anticipar el futuro. Se revisan iconografías fundadoras del relato nacional y se desarrolla un amplio repertorio de estrategias para hacer de las imágenes formas de meditación, estrategias que contribuyan a evitar la clausura del pasado. El corpus de imágenes es tan amplio que requiere diferenciar sus estrategias y entenderlas no sólo en términos poéticos sino también en su relación con una historia, la de la violación de los derechos humanos en la Argentina, que se ha transformado en los últimos treinta años. En este artículo se analiza una selección de imágenes y de estrategias institucionales vinculadas a la museografía de la memoria desde los años setenta hasta el presente. El propósito es investigar los dispositivos desarrollados por artistas e instituciones no sólo para diseminar información acerca de lo sucedido en los años de la represión (documentos, testimonios, denuncias) sino también para articular sentimientos capaces de producir una experiencia nueva, frente a la obra, en la sala del museo, que resulte, en sí misma, una experiencia para recordar.

Dans l’art argentin contemporain, les interrogations sur le passé, qu’elles portent sur les discours fondateurs de la nation ou sur l’amnésie des années de la dictature, sont plus itératives que celles qui sont tournées vers le futur, pour imaginer ou anticiper celui-ci. On revisite l’iconographie fondatrice du « grand récit national » et l’on développe toute une gamme de stratégies pour conférer à ces images une fonction de médiation, stratégies qui contribuent à conjurer la clôture du passé. Le corpus d’images est si vaste qu’il importe de bien différencier leurs stratégies et de les comprendre non seulement d’un point de vue poétique, mais aussi en fonction d’une histoire, celle de la violation des droits de l’homme en Argentine, dont la narration s’est elle-même transformée au cours des trente dernières années. On analysera dans cet article une sélection d’images et de stratégies institutionnelles en rapport avec la « muséographie de la mémoire », des années 1970 à nos jours. L’objectif est de se concentrer sur les dispositifs développés par les artistes et les institutions, non seulement pour diffuser des informations sur ce qui s’est passé pendant les années de la répression (documents, témoignages, plaintes), mais aussi pour susciter des sentiments capables de générer une expérience nouvelle face à l’œuvre, dans la salle du musée, qui soit, en tant que tel, une expérience mémorielle.

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