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F. Zanghi, « "Enfreindre le pacte". Jacques Réda dans le périurbain », Serveur académique Lausannois, ID : 10.4000/articulo.1121
Empruntant aux géographes leur définition des espaces suburbain et périurbain, on se propose de mesurer, chez Réda, la part du géographique et d'interroger son amplitude paysagère. Si l'on peut, à bon droit, le considérer comme l'héritier de ceux, parmi les grands auteurs du XIXe siècle, qui ont fait entrer le paysage urbain en littérature, et s'il ne fait aucun doute que ce paysage urbain est encore agissant dans les relations d'escapades en ville ou dans sa banlieue proche, il semble bien que l'héritage soit exposé à ses limites quand on fait face à des gares qui ont éclos "en pleins champs" et à "des pavillons en matière rose de décor d'opérette" qui sont baptisées "Résidences de la Ferme - où le mot flatteusement vide abolit le sens de ce qu'il désignait".