Atomisme et théologie au Moyen Âge

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20 juillet 2017

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Aurélien Robert, « Atomisme et théologie au Moyen Âge », Annuaire de l’École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses, ID : 10.4000/asr.1626


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Comment se fait-il que des théologiens médiévaux reprennent à leur compte l’idée antique selon laquelle le monde est composé d’atomes ? C’est la question à laquelle ce séminaire tente de répondre, en cherchant à comprendre les raisons de cette renaissance de l’atomisme au Moyen Âge. À partir d’un ensemble de textes latins ou traduits en latin, de la fin de l’Antiquité jusqu’au xiie siècle, nous avons tenté de montrer que la matrice de cet atomisme médiéval est à chercher dans la tradition pythagoricienne et platonicienne. Cette philosophie antique, fort différente de celle des atomistes Démocrite et Épicure, fut d’abord relayée par l’Institution arithmétique de Boèce, adaptation latine du texte éponyme de Nicomaque de Gérase, puis progressivement transformée à partir du xiie siècle. Malgré les arguments d’Aristote contre l’atomisme, de nombreux penseurs, comme Guillaume de Champeaux et Pierre Abélard au xiie siècle, Robert Grosseteste et Richard Fishacre au xiiie siècle, reformulèrent cette lecture mathématique de Platon dans un contexte théologique pour expliquer la création du monde.

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