« Rire de la religion » ? Humour bon enfant et réprobation *

Fiche du document

Date

10 décembre 2010

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess


Mots-clés

autorité religieuse blasphème publicité Réprobation sacré à plaisanterie advertising blasphemy religious authority reprobation “Joking Sacred” autoridad religiosa blasfemia publicidad reprobación Sagrado por broma


Citer ce document

Jacques Cheyronnaud, « « Rire de la religion » ? Humour bon enfant et réprobation * », Archives de sciences sociales des religions, ID : 10.4000/assr.3425


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

L'article analyse plusieurs années de situations complexes (« situations à conflit déclaré ») dans lesquelles des symboles religieux, ici principalement catholiques, ont été au cœur de disputes publiques. Ces dernières ne relèvent-elles pas du fonctionnement normal d'une démocratie à principe supérieur commun de laïcité ? L'auteur propose la notion de Sacré à plaisanterie (librement inspirée de celle, en anthropologie, de Parentés à plaisanteries) pour problématiser la question permanente, dans nos sociétés, d'une disponibilité culturelle des instrumentations symboliques, qu'elles soient de religion ou civiques.

The article analyses several years of compounds situations in which religious symbols, mainly Catholics here, were at the origin of public protests (“situations à conflit déclaré”). These are a product of usual functioning in a democracy founded on upper common principle of secularity. About theses cases, the author addresses the question of a Joking Sacred (“Sacré à plaisanterie”) – freely adapted of anthropological expression: Joking Relationships – and problematizes the basic question in our democracies, concerning a cultural availability of symbolical instrumentation, whether religious or civic.

El artículo analiza varios años de situaciones complejas (« situaciones de conflicto declarado ») en las cuales los símbolos religiosos, aquí principalmente católicos, estuvieron en el centro de las disputas públicas. ¿ Estas últimas no dan cuenta acaso del funcionamiento normal de una democracia bajo el principio superior común de la laicidad ? El autor propone la noción de Sagrado por broma (libremente inspirada en la de Parentés à plaisanteries [Parentesco por bromas] de Mauss) para problematizar la cuestión permanente, en nuestras sociedades, de una disponibilidad cultural de las instrumentalizaciones simbólicas, sean éstas de religión o cívicas.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en