L’éthique de l’historien spinoziste. Histoire et raison chez Spinoza

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18 décembre 2012

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Thomas Hippler, « L’éthique de l’historien spinoziste. Histoire et raison chez Spinoza », Astérion, ID : 10.4000/asterion.2307


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Résumé En Fr

The point of departure is the paradoxical finding that Spinoza is sometimes presented as the a-historical philosopher par excellence, while his Theological-Political Treatise is truly an historian’s work. The paper develops the hypothesis that historiography, as Spinoza himself practices, is a task of political ethics, analogous to the one to be found in the first section of the fifth part of the Ethics. Against interpretations developed by Vittorio Morfino, drawing on Althusser, historical knowledge is not a knowledge of the third kind but of the second kind.

L’article part du constat paradoxal que Spinoza est présenté parfois comme le philosophe anhistorique par excellence, alors que son Traité théologico-politique est un authentique travail d’historien. Est alors développée l’hypothèse selon laquelle l’historiographie, telle que Spinoza la pratique, est une tâche d’éthique politique, analogue à celle que l’on trouve dans la première section de la cinquième partie de l’Éthique. Contrairement à ce que des commentateurs comme Vittorio Morfino ont soutenu à la suite d’Althusser, la connaissance historique ne relève pas du troisième genre de connaissance, mais du deuxième.

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