Trichologie tibétaine

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20 novembre 2018

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Christian Bromberger et al., « Trichologie tibétaine », Ateliers d'anthropologie, ID : 10.4000/ateliers.10487


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Ce numéro sur les cheveux et leur traitement dans l’aire culturelle tibétaine s’inscrit en dialogue avec le travail de Christian Bromberger, qui a proposé une approche analytique générale du traitement social des cheveux et poils. Éléments corporels intimement associés à la prospérité et à la vitalité de l’individu (comme le rappelle le témoignage ethnographique d’un contributeur tibétain à ce numéro), les cheveux dans le monde tibétain reflètent aussi des évolutions contemporaines, avec des ruptures dans la valorisation du cheveu long chez les laïcs, ou la possibilité de lectures politiques critiques de sa longueur. Chez les religieux, les modalités du fait capillaire sont fortement codifiées, de façon variable selon les formes de spécialisation religieuse. Le contraste est flagrant entre le clergé monastique au cheveu ras et, à l’autre extrême, les cas de pratiquantes virtuoses non monastiques, aux cheveux longs, et surtout les tantristes et leur véritable culture des cheveux longs, voire des dreadlocks. Les textes réunis dans ce numéro donnent à voir une culture trichologique particulièrement riche, qui permet de suggérer comment prolonger le travail de Bromberger dans le sens d’une anthropologie plus complète du cheveu. This issue on hair and its treatment in the Tibetan cultural area establishes a dialogue with the work of Christian Bromberger, who proposed a general analytical approach to the social treatment of hair on the head and body. In the Tibetan world, hair is a corporeal element closely associated with the prosperity and vitality of the individual (as we are reminded in the ethnographic account by a Tibetan contributor in this issue). It also reflects contemporary evolutions, with breaks in the ascribing of value to long hair among laypeople, or the possibility of critical political interpretations of its length. Among religious people, capillary modalities are highly codified, varying depending on the form of religious specialisation. The contrast is obvious between the shaven-headed monastic clergy and, at the other extreme, the case of long-haired female non-monastic virtuoso adepts, and especially tantrists and their genuine culture of long hair, even dreadlocks. The texts assembled in this issue reveal a particularly rich trichological culture, suggesting how Bromberger’s work could be extended towards a more complete anthropology of hair.

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