Frontières épaisses

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5 décembre 2012

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Expression empruntée à la quasi-topologie, la « frontière épaisse » a servi d’inspiration à l’analyse anthropologique des espaces intermédiaires entre des catégories connexes, opposées ou complémentaires — d’ordre spatial, temporel ou notionnel — issues des analyses de terrain de chaque contributeur. À partir de points de vue disciplinaires différents (archéologie, ethnohistoire, ethnologie ou linguistique), chaque auteur de ce numéro s’est attaché à travailler l’intervalle qui sépare des altérités dont il doit rendre compte en même temps que de continuités et à concevoir « l’épaisseur » de la frontière comme axe de la description des catégories empiriques de la langue et de la culture qu’il a menée. Les marges et les passages d’un concept opératoire à un autre (du privé au public, du soi à l’autre, du sauvage au domestique…) doivent être scrutés sur le modèle des « schèmes des lieux quasi-topologiques abstraits », proposés par Jean-Pierre Desclés. Ainsi, la frontière n’est pas conçue comme limite, mais étudiée comme lieu support d’une dynamique de passage, d’échange, de manipulation, de crise ou d’invention identitaire. Les exemples proviennent des contextes de la recherche mayaniste et mésoaméricaniste, mais l’application pourra se projeter dans d’autres aires culturelles et d’autres domaines conceptuels. Contributeurs : Marie Annereau-Fulbert, Anath Ariel de Vidas, Charlotte Arnauld, Claude Baudez, Cédric Becquey, Carine Chavarochette, Marie Chosson, Jean-Pierre Desclés, Helios Figuerola, Jean-Michel Hoppan, Olivier Le Guen, Dominique Michelet, Perla Petrich, Fabienne de Pierrebourg  The expression “thick boundary”, borrowed from quasi topology, served as inspiration for the anthropological analysis of the intermediary spaces between connected, opposing or complementary categories—of a spatial, temporal, or notional nature—stemming from each contributor’s field studies.  From the perspective of different disciplines (archaeology, ethnohistory, ethnology and linguistics), each author in this issue endeavoured to explore the space separating alterities—which he or she must describe along with continuities—and to conceive of the “thickness” of the boundary as a guiding line for the description of empirical categories of language and culture.  The margins and the passages from one operative concept to another (from the private to the public, from the self to the other, from the wild to the domestic…) must be scrutinised on the model of the “schemas of abstract quasi topological places”, proposed by Jean-Pierre Desclés. The boundary is not conceived as a limit, but studied as a place that supports a dynamic of passage, exchange, manipulation, crisis or identity creation. The examples come from Mayanist and Mesoamericanist research contexts, but its application could be projected into other cultural areas and conceptual fields.  Contributors: Marie Annereau-Fulbert, Anath Ariel de Vidas, Charlotte Arnauld, Claude Baudez, Cédric Becquey, Carine Chavarochette, Marie Chosson, Jean-Pierre Desclés, Helios Figuerola, Jean-Michel Hoppan, Olivier Le Guen, Dominique Michelet, Perla Petrich, Fabienne de Pierrebourg

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