26 juin 2013
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Davide Luglio, « Mare antiquissimum. La réponse de G. B. Vico à la Querelle des Anciens et des Modernes », Babel, ID : 10.4000/babel.2676
Au début du XVIIIe siècle, alors que la Querelle des Anciens et des Modernes continue d'agiter les milieux intellectuels, la culture italienne est, depuis quelques années déjà, confrontée à la diffusion de la pensée cartésienne et port-royaliste. La nouvelle méthode Iogico-mathématique, qui constitue le nerf de ces courants de pensée, bat en brèche et rapidement l'ancienne tradition de démonstration et d'argumentation rhétoriques. Voulant contrer les attaques lancées à la rhétorique, sans toutefois prendre le parti des Anciens, Giambattista Vico écrit, en 1710, le De Antiquissima italorum sapientia ex linguae latinae originibus emenda, qui propose une troisième issue à la célèbre Querelle.