Sarai urlo della mia sostanza : le paysage méditerranéen, miroir de la conscience poétique dans l’œuvre de Salvatore Quasimodo

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30 septembre 2015

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Héloïse Moschetto, « Sarai urlo della mia sostanza : le paysage méditerranéen, miroir de la conscience poétique dans l’œuvre de Salvatore Quasimodo », Babel, ID : 10.4000/babel.3893


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Résumé Fr It

Salvatore Quasimodo entretient avec le paysage méditerranéen un rapport intime et viscéral. Ses premiers recueils donnent à voir la projection identitaire du « je » lyrique dans l’histoire et les mythes d’un monde gréco-romain sublimé et perçu par un prisme panthéiste. Mais ce pays rêvé ne résiste pas à l’irruption du réel provoquée par le choc de la Seconde Guerre mondiale. On assiste dès lors à une déréliction de ce paysage édénique, mise en scène métaphorique du désarroi du poète. L’espace est alors décrit dans toute sa matérialité, sa violence et son étrangeté. Ce n’est qu’au sein de son dernier recueil, Dare e avere, que l’on perçoit un nouveau tournant dans le rapport du poète au paysage. Celui-ci est désormais universalisé et chargé d’une dimension eschatologique. Vécu comme le prolongement de la conscience poétique, il en garantit la pérennité et, par là même, la plénitude.

Salvatore Quasimodo intrattiene con il paesaggio mediterraneo un rapporto intimo e viscerale. Le sue prime sillogi mettono in risalto la proiezione identitaria dell’“io” lirico nella storia e nei miti di un mondo greco-romano sublimato e percepito attraverso un prisma panteista. Ma questo paese sognato non resiste all’irruzione del reale provocata dallo shock della Prima Guerra mondiale. A partire da quel momento, si assiste a una derelizione di quel paesaggio edenico, messa in scena metaforica dello smarrimento del poeta. Lo spazio viene allora descritto nella sua materialità, nella sua violenza e nella sua estraneità. Bisogna aspettare l’ultima raccolta di Quasimodo, Dare e avere, per percepire un nuovo cambiamento nel rapporto del poeta con il paesaggio. Quest’ultimo viene ormai universalizzato e caricato di una dimensione escatologica. Vissuto come il prolungamento della coscienza poetica, ne garantisce la perennità, e tramite questa, la pienezza.

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