Formes de l’hybridité et hybridité des formes dans les films des diasporas d’Afrique : L’Afrance (Alain Gomis, 2001) et Juju Factory (Balufu Bakupa-Kanyinda, 2007)

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20 septembre 2016

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Daniela Ricci, « Formes de l’hybridité et hybridité des formes dans les films des diasporas d’Afrique : L’Afrance (Alain Gomis, 2001) et Juju Factory (Balufu Bakupa-Kanyinda, 2007) », Babel, ID : 10.4000/babel.4523


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Cet article s’appuie sur le concept de paraphrase proposé par Jean-Pierre Esquenazi pour étudier la représentation de l’hybridité et de la complexité dans les films contemporains des diasporas d’Afrique. L’hybridité est au cœur de ces œuvres, tant dans le contenu que dans la forme, parce que dans leurs fictions les cinéastes illustrent leurs univers et les parcours de personnalités syncrétiques, aux appartenances culturelles plurielles et poreuses. Ce texte montre que des long-métrages tels que Juju Factory et L’Afrance expriment l’hybridité culturelle par des narrations non linéaires, des récits fragmentés, lesquels représentent également les ruptures dues à l’histoire et à la migration, ainsi que des reconstructions possibles. Leurs esthétiques composites, leurs styles accentués (au sens de Hamid Naficy), proposent des épistémologies inédites et des regards novateurs, susceptibles de défier la pensée unique et la logique dominante.

Partendo dal concetto di parafrasi proposto da Jean-Pierre Esquenazi, il seguente articolo analizza le forme che i film contemporanei delle diaspore d’Africa utilizzano per rappresentare l’ibridità e la complessità. Questi film di finzione, sia nella trama che nell’estetica, sono impregnati d’ibridità. Essi infatti riflettono gli universi e i percorsi dei registi stessi, degli artisti caratterizzati da identità complesse e da appartenenze culturali plurali e porose. Il seguente testo mostra come lungometraggi, quali Juju Factory o L’Afrance, esprimono l’ibridità culturale attraverso narrazioni non lineari e frammentate, che illustrano le rotture dovute alla storia e alla migrazione, ma suggersiscono anche delle possibili ricostruzioni. Grazie a estetiche composite e a stili accentuati (secondo la definizione di Hamid Naficy), questi film offrono epistemologie inedite e sguardi innovatori, capaci di sfidare il pensiero unico e la logica dominante.

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