Réinvention de la mémoire noire étatsunienne dans les récits du Black Arts Movement

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17 janvier 2020

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Yannick M. Blec, « Réinvention de la mémoire noire étatsunienne dans les récits du Black Arts Movement », Babel, ID : 10.4000/babel.8168


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Les années 1960-70 sont une période clé de la reconstruction identitaire africaine-américaine, tant par les actions du Black Power Movement que par celles des groupes culturels associés comme le Black Arts Movement (BAM) et d’autres courants artistiques qui voulaient réinventer l’identité noire aux États-Unis en détruisant les paradigmes blancs. Cette « recréation » de l’identité noire étatsunienne est visible dans la façon dont des auteurs tels que William Melvin Kelley, Ishmael Reed et Amiri Baraka ont réinventé la mémoire commune africaine-américaine en détruisant catégoriquement les faits établis par les Euro-Américains, ou en les manipulant pour qu’ils correspondent davantage à l’idée d’autodétermination promue par le Black Power Movement et le BAM. La légende et la légendification, l’héroïsation et l’empathie pour les personnages opprimés font partie des procédés utilisés par les auteurs du BAM. Les subversions des stéréotypes par la transformation de la mémoire, l’utilisation du folklore diasporique ainsi que le transfert des topoï africains sur le continent américain sont autant de pratiques favorisant la reconstruction identitaire de la minorité noire dans la société étatsunienne.

The 1960s and 1970s are major periods in the reconstruction of African American identity. This recreation can be seen in the way such Black Arts Movement-era authors as Amiri Baraka, William Melvin Kelley and Ishmael Reed have reinvented the collective memory of the African American community. They did so either by destroying the facts previously established by the Whites or by manipulating them to make them correspond to their own ideas of self-determination and cultural pride. They used legends and legendification, heroization or again, empathy toward oppressed people to achieve their goal. Among the practices, there are also the subversion of stereotypes, the use of African and African American folklores, as well as the transfers of places and topoi to create an overlapping of the two continents to favor this identity reconstruction of the Black minority of the USA.

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