27 juin 2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0004-5322
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2275-5195
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Fabien Roussel, « La forêt en Ceinture verte d’Île-de-France : un patrimoine paysager métropolitain à la flore peu diversifiée », Bulletin de l’association de géographes français, ID : 10.4000/bagf.4560
Situé entre 10 et 30 kilomètres de Paris, l’espace de la Ceinture verte francilienne est composé au quart d’espaces boisés. Ces espaces sont surtout des massifs forestiers étendus, gérés par l’Office National des Forêts (ONF) : massifs de Montmorency, de Sénart, de Notre-Dame ou encore de Saint-Germain. Ces massifs ont peu subi l’étalement urbain depuis le XVIIIe siècle comme en atteste leur emprise sur la carte de Cassini. Face aux attentes environnementales des habitants et des pouvoirs publics à l’échelle métropolitaine (le Grand Paris), il devient pertinent de s’interroger notamment sur la biodiversité végétale qui les caractérise. Cet article s’appuie sur une étude paysagère et botanique des forêts publiques de Montmorency et de la vallée de Chevreuse en regard des petits boisements isolés, privés, parfois abandonnés, des alentours de ces mêmes secteurs. Alors même que la forêt constitue toujours un cadre de « nature » idéal dans l’esprit des citadins, comme en atteste une série d’enquêtes menée en forêt de Montmorency, les milieux forestiers fréquentés offrent une diversité floristique assez réduite en comparaison des petits bois délaissés. C’est bien le paysage qui guide la patrimonialisation environnementale des forêts en Ceinture verte