Tales of Tiles: Shifting Narratives of a Museum’s Islamic Artifacts

Fiche du document

Auteur
Date

25 juin 2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2732-6535

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Hala Auji, « Tales of Tiles: Shifting Narratives of a Museum’s Islamic Artifacts », Bulletin de correspondance hellénique moderne et contemporain, ID : 10.4000/bchmc.604


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This article examines the institutional history of a modest collection of Islamic artifacts belonging to the Archaeological Museum, which was established in 1868 at the American University of Beirut, Lebanon (AUB). The study focuses on a set of five glazed Ottoman-period tile revetments, which the Museum claims came from the Dome of the Rock in Jerusalem. These tiles are currently displayed as centerpieces in the Museum’s “Islamic Section” opened in 2015. The newfound attention to these tiles, which have been a part of the Museum’s collection since at least the 1950s, is largely informed by the Museum’s changing institutional narratives about its past life as a biblical collection connected to AUB’s then-missionary program as the Syrian Protestant College (est. 1866). This article demonstrates how a small Lebanese museum, like the one at AUB, has continuously reshaped its narratives about and approaches to its collection of Islamic artifacts vis‑a‑vis its history as well as shifting local and regional socio-political concerns since the late 19th century.

Cet article examine l’histoire institutionnelle d’une collection modeste d’objets islamiques appartenant au Musée archéologique fondé en 1868 à l’université américaine de Beyrouth au Liban (AUB). L’étude se concentre sur un lot de cinq carreaux de céramique glaçurée de la période ottomane qui proviennent, selon le musée, du Dôme du Rocher à Jérusalem et sont exposés comme pièces maîtresses de la « Collection islamique » du musée, inaugurée en 2015. L’attention récente accordée à ces carreaux, qui font partie des fonds du musée depuis au moins les années 1950, est néanmoins largement façonnée par l’évolution des récits institutionnels du musée sur son passé comme collection biblique associée au programme missionnaire de l’AUB, à l’époque le « Syrian Protestant College » (fondé en 1866). Cet article démontre comment un petit musée libanais, comme celui de l’AUB, a remanié sans cesse son récit et son approche de sa collection d’objets islamiques, à l’égard de son histoire ainsi que des préoccupations socio-politiques locales et régionales en plein changement depuis la fin du xixe siècle.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en