22 mai 2019
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Georges Bohas et al., « Ibn Ğinnī et la théorie des matrices et des étymons (TME) », Bulletin d’études orientales, ID : 10.4000/beo.6423
L’objectif de l’article est d’étudier en quoi la conception que se fait Ibn Ǧinnī de la racine trilitère diffère de celle de la majorité des grammairiens arabes. Les pages 7 à 17 des Ḫaṣā’iṣ dans lesquelles il traite de la différence entre le qawl et le kalām permettent de répondre à cette question. C’est pourquoi nous les avons traduites et commentées. La conclusion à laquelle nous sommes parvenus est qu’Ibn Ǧinnī reste strictement trilitéraliste. Pour lui aucun des segments de la racine n’est saillant, rien qui ressemble à l’étymon de la théorie des matrices et des étymons. Son originalité consiste à mettre en cause la linéarité de la racine en étudiant les relations sémantiques entre les différentes réalisations permutées des deux racines qu’il examine : qwl et klm.