15 avril 2015
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Caroline Siffrein-Blanc, « Conclusion de la seconde partie », Presses universitaires d’Aix-Marseille, ID : 10.4000/books.puam.670
690. Lorsqu’il s’agit d’établir uniquement des connexions biologiques, les termes appropriés devraient être « géniteur » ou « génitrice » et non pas « père » et « mère ». Or, toutes les sociétés fondent la parenté sur un donné biologique, mais ce qui les constitue comme sociétés est la manière dont elles s’écartent de ce donné, l’interprètent et le modifient, et non pas le résidu biologique qui demeure dans toutes leurs constructions. Cette spécificité profonde explique cette volonté de fonde...