April 20, 2018
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Gwenaëlle Callemein, « Portrait d’une femme criminelle », Presses universitaires de Perpignan, ID : 10.4000/books.pupvd.4724
L’empoisonnement, selon Daniel Jousse, « se commet plus ordinairement par les femmes parce que [dit-il] la faiblesse de leur sexe, ne leur permettant pas de se venger à force ouverte et par la voie des armes, les engage à prendre une voie plus cachée et à avoir recours au poison ».L’idée que la femme ait une prédisposition pour devenir empoisonneuse est ancienne. Dès l’Antiquité romaine, l’empoisonnement est considéré comme un crime typiquement féminin. Certains auteurs ont cherché à l’expli...