21. Le sel d’Aigues-Mortes. Production, commercialisation et profits de la ferme (XIIIe-XVIe siècles)

Fiche du document

Date

24 juin 2020

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess




Citer ce document

Jean-Claude Hocquet, « 21. Le sel d’Aigues-Mortes. Production, commercialisation et profits de la ferme (XIIIe-XVIe siècles) », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.98493


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Les salins languedociens de Peccais (dits aujourd’hui d’Aigues-Mortes) ont été parmi les plus productifs de toute la Méditerranée et du royaume de France. Ils ont commencé d’être aménagés au cours du XIIIe siècle, l’achat des étangs de Petite Camargue aux seigneurs laïcs ou ecclésiastiques par les rois de France et la création du port et de la ville d’Aigues-Mortes vont donner aux salins une impulsion décisive et le roi va s’entendre avec son cousin et voisin, le comte de Provence pour se partager le vaste marché, desservi par le Rhône et ses affluents, et les profits de la fiscalité. Les deux souverains ont édifié un monopole mais le roi de France, plus puissant, évince son voisin et le partage ne porte plus que sur les pays de la rive gauche du fleuve. Les difficultés de la navigation rendent l’opération hasardeuse pour les marchands, mais les compagnies fermières qui travaillent à l’abri du monopole royal peuvent se livrer à d’habiles spéculations et réaliser de fructueuses affaires.

The Languedoc seasaltworks of Peccais (today called Aigues-Mortes) were among the most productive in the Mediterranean and the Kingdom of France.They began to be developed during the 13th century. The purchase by the Kings of France of the ponds of Petite Camargue from lay or ecclesiastical lords and the creation of the port and the city of Aigues-Mortes gave the seasaltworks a decisive impulse. The King also agreed with the Count of Provence, his cousin and neighbor, to share the vast market, served by the Rhone river and its tributaries, and to share taxes collected.The two sovereigns had monopoly, but the King of France, more powerfull, ousted his neighbor: the agreement was limited to the countries on the left bank of the Rhone river. The difficulties of navigation made commerce hazardous for the merchants, but the tax-farm companies working under the protection of the Royal monopoly could engage in skilful speculations and carry out profitable business.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en