Factory Draughtsmen in Eighteenth- and Nineteenth-Century France

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2 mars 2021

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Audrey Millet, « Factory Draughtsmen in Eighteenth- and Nineteenth-Century France », Biens Symboliques / Symbolic Goods, ID : 10.4000/bssg.106


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Résumé En Fr Es

This paper examines little-known actors of the art world: factory draughtsmen. The work of these oft-forgotten artists consisted in decorating everyday objects such as silk, wallpaper, and ceramics. Although it was considered a minor artform, factory draughtsmanship required a similar skillset to that of fine art. The lack of recognition of this job, positioned halfway between art and trade, will be analysed by focusing first on the case of draughtsmen in the silk industry in Lyon, and then on the names used to refer to draughtsmen in technical literature and daily-life archives, which tend to reflect status-related struggles and the history of internal hierarchies rather than actual skills needed for the job.

Cet article a pour but d’interroger un acteur artistique méconnu, le dessinateur de fabrique. Dans l’ombre de l’atelier, cet ouvrier qualifié décore les objets du quotidien, comme les soieries, les papiers peints ou encore les céramiques. Considéré comme un genre mineur, le dessin de fabrique fait pourtant appel à des savoir-faire identiques à ceux que les beaux-arts mobilisent. Nous analyserons cette méconnaissance d’un métier situé au carrefour de l’art et de l’économie à partir du cas particulier du dessinateur dans l’industrie lyonnaise de la soie, puis à partir des manières de nommer le dessinateur dans la littérature technique et les archives du quotidien. Nous verrons ainsi que les mots révèlent moins les compétences nécessaires au métier que les luttes de statut et l’histoire des hiérarchies internes.

El objetivo de este artículo es estudiar un actor artístico poco conocido, el dibujante de fábrica. En la trastienda del taller, este obrero calificado decora los objetos de la vida cotidiana, como las sedas, los papeles murales o las cerámicas. Considerado como un género menor, el dibujo de fábrica hace uso de experticias idénticas a las que movilizan las bellas artes. Analizaremos el desconocimiento de un oficio situado en el cruce entre el arte y la economía a partir del caso particular del dibujante en la industria lionesa de seda, y luego a partir de las maneras de nombrar al dibujante en la literatura técnica y en los archivos de la vida cotidiana. Así, veremos que las palabras relevan menos las competencias necesarias al oficio, que las luchas de estatus y la historia de las jerarquías internas. (Traducción Paola Diaz)

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