21 mai 2019
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Michèle Guicharnaud-Tollis, « Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland, botanistes de l’Amérique hispanique (1799-1804) : de la taxonomie à l’épistémologie », Caravelle, ID : 10.4000/caravelle.2757
Véritable Eldorado pour les voyageurs botanistes, les terres équinoxiales de l’Amérique hispanique furent pour A. de Humboldt et A. Bonpland un vaste espace quasiment vierge, riche de sensations, d’observations et d’expérimentations dans des disciplines dépassant souvent la stricte botanique. Le présent article étudie la façon dont la représentation des plantes rencontrées s’intègre chez Humboldt dans un système de pensée sur la Nature qu’il hérite de son temps. Bien au-delà, cela conforta des idées nouvelles antérieurement entrevues : la constitution d’herbier aboutit à des théories sur la géographie des plantes (1805) et à des réflexions épistémologiques totalement inédites sur leurs « métamorphoses » et sur leur intégration dans un Cosmos vivant et évolutif.