14 janvier 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1147-6753
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2272-9828
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Pascal Payen, « Éléments d’une anthropologie du voyage Lévi-Strauss et Hérodote », Caravelle, ID : 10.4000/caravelle.4724
Dans les premières pages de Tristes Tropiques, Claude Lévi-Strauss congédie l’entreprise à laquelle il décide de se livrer : raconter le récit de son voyage d’exploration et de son enquête ethnographique en terre amazonienne. La tradition occidentale situe à l’origine de ce registre littéraire quelques auteurs grecs, et au premier rang Hérodote. De Lévi-Strauss à Hérodote comment le rapprochement peut-il être construit ? Pourquoi la question du voyage obsède-telle d’emblée le premier ? Quel écho, différent, trouve-t-elle au long de la première œuvre grecque en prose qui ait été conservée ? La brève étude de Lévi-Strauss, « Hérodote en mer de Chine » (1987), révèle, sous l’apparence détachée d’une simple note, l’étendue de la dette que l’anthropologue reconnaît envers son devancier hellène.