De l’éloge religieux à l’exhortation morale et à l’affirmation de l’état social dans les épitaphes

Fiche du document

Date

16 février 2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0007-9731

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2119-1026

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Es

Plegaria

Citer ce document

Robert Favreau, « De l’éloge religieux à l’exhortation morale et à l’affirmation de l’état social dans les épitaphes », Cahiers de civilisation médiévale, ID : 10.4000/ccm.1880


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Les épitaphes « chrétiennes » sont généralement brèves : nom, fonction, durée de vie, court éloge, prière. Avec l’époque carolingienne l’apostrophe au lecteur devient fréquente, on trouve : un rappel de la mémoire du défunt, une demande de la miséricorde divine et une prière pour le repos éternel. Les épitaphes importantes sont versifiées et on y relève des invites à méditer sur la condition humaine. Aux xie-xiie siècles l’apostrophe au lecteur se généralise. À la demande de prière s’ajoutent des considérations sur la mort, des invites à se bien conduire, à méditer sur la vaine gloire du monde. On commence à insister sur l’état social : parenté, carrière, culture, une tendance qui s’amplifiera au point de parfois faire disparaître la prière.

‘Christian’ epitaphs are in general brief: mention of the name, the position occupied in life, the length of that life, a short laudatory statement followed by a prayer. In Carolingian times, the apostrophe addressed to the reader was frequently met with: there is a reminder of the memory of the deceased, a request for divine mercy, and a prayer for eternal rest. Important epitaphs were written in verse, and behests to meditate on the human condition were also found there. In the eleventh and twelfth centuries, the apostrophe becomes more general. To the request for prayer were added considerations on death, recommendations for righteous behaviour and for meditation on the vanity of the world. An insistence on social matters began to emerge: kinship, career, culture, a tendency which was to grow to a point where prayer was, at times, left to one side.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en