30 avril 2020
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Astrid Hirschelmann, « Autonomie personnelle, principes et limites », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, ID : 10.4000/cdst.1811
L’initiative d’ouvrir des salles de consommation à moindre risque (SCMR) ne repose pas que sur la question de la santé, mais déborde sur le champ de la qualité de vie et sur la citoyenneté. Le centre de gravité du dispositif porte sur la prévention secondaire, et non plus sur celui des soins les plus lourds. La transdisciplinarité des soins et les actions que ce dispositif réunit impliquent une nouvelle ingénierie des soins et une grande dynamique de dialogue et de pratique commune. Les usagers y sont véritablement considérés comme des citoyens, et cela suppose une alliance forte avec eux, dans leurs démarches, dans les institutions et dans le débat public, sans angélisme et sans méconnaître les différences de logique, notamment en ce qui concerne l’autonomie.