La notion de « travailleur » en droit communautaire

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9 septembre 2021

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Marie-Françoise Mercadier, « La notion de « travailleur » en droit communautaire », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.14430


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Résumé De Fr En

Die Freizügigkeit der Arbeitnehmer war die erste Vereinbarung, die 1957 durch den Vertrag von Rom in Bezug auf den freien Verkehr von Personen eingeführt wurde. Diese Maßnahme verfolgt das wirtschaftliche Ziel, die freie Zirkulation von Produktionsfaktoren innerhalb eines Binnenmarkts ohne Grenzen zu ermöglichen. Seit seinen ersten Urteilen hat der Europäische Gerichtshof einen ‚autonomen Begriff’ des Arbeitnehmers entwickelt, d.h. eine gemeinschaftsrechtsspezifische Definition, die für jedes Arbeitsverhältnis mit ausländischem Element gilt, sowohl hinsichtlich des Zugangs des Arbeitnehmers zum Arbeitsmarkt eines Mitgliedstaats als auch hinsichtlich seiner Rechte. In diesem Beitrag soll aufgezeigt werden, wie der Gerichtshof der Europäischen Union durch eine teleologische Auslegung, die darauf abzielt, den wirtschaftlichen Zielen der Verträge Vorrang zu geben, den Begriff des Arbeitnehmers von der Person des Arbeitnehmers selbst und dem Arbeitsverhältnis nach und nach abgekoppelt hat. Der Begriff des Arbeitnehmers stellt letztlich ein wirtschaftliches Instrument dar, das beispielsweise die Beibehaltung des Rechts auf Fortsetzung der Ausbildung der Kinder des Arbeitnehmers nach seiner Ausreise aus dem Hoheitsgebiet des Mitgliedstaats und die Gewährung des Aufenthaltsrechts an den geschiedenen Ehegatten mit Sorgerecht erlaubt, auch wenn dieser keine wirtschaftliche Tätigkeit ausübt.

La libre circulation des travailleurs a été la première liberté mise en place par le traité de Rome de 1957, s’agissant de la libre circulation des personnes. Cette liberté poursuit un objectif économique, la libre circulation des facteurs de production au sein d’un marché intérieur sans frontières. Dès ses premiers arrêts, la Cour de justice européenne a développé une « notion autonome » du travailleur, à savoir une notion propre au droit communautaire qui s’applique à toute relation de travail comportant un élément d’extranéité, tant en ce qui concerne l’accès du travailleur au marché de l’emploi d’un État membre que de ses droits.La présente contribution tendra à démontrer comment la Cour de justice de l’Union européenne a progressivement détaché, par une interprétation téléologique visant à faire prévaloir les objectifs économiques des traités, la notion de travailleur de la personne elle-même du travailleur et de la relation de travail. La notion de travailleur constitue finalement un instrument économique, autorisant, par exemple, le maintien du droit à la poursuite d’études des enfants du travailleur après son départ du territoire de l’État membre et l’octroi du droit de séjour au conjoint divorcé titulaire du droit de garde, même si ce dernier n’exerce aucune activité économique.

The free movement of Workers has been the first freedom implemented by the Treaty of Rome of 1957 regarding the free movement of persons. This freedom pursues an economic objective which is the production factors’ free movement within an internal market without internal boundaries. From its first judgements, the Court of Justice has developed an “autonomous notion” of the Worker, namely a notion specific to Community law. This notion applies to any working relationship including an international element regarding the Worker’s access to a Member State ‘s job market as well as their rights. The current contribution will demonstrate how the Court of Justice of the European Union has gradually separated, through a teleological understanding aiming to assert the treaties’ economic objectives, the notion of worker of the worker’s person themselves and of the working relationship. In the end, the notion of Worker is an economic instrument which grants, for example, the Worker’s children the right to continue their studies after the Worker’s departure from the Member State’s territory. The notion also grants the divorced spouse holding the rights of custody the right of residence, even if the former does not exercise any economic activity.

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