Clara Malraux et Jeanne Stern, deux traductrices-créatrices franco-allemandes de l’entre-deux-guerres

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20 janvier 2022

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Sophie Picard, « Clara Malraux et Jeanne Stern, deux traductrices-créatrices franco-allemandes de l’entre-deux-guerres », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.14905


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Résumé De Fr En

Eine weibliche Übersetzerin zu sein war lange Zeit eine Garantie für das Verschwinden: Verschwinden der Frauen aus einer Kunstgeschichte, die im Wesentlichen in männlicher Form geschrieben wurde; Verschwinden der Übersetzer*innen aus einer Literaturgeschichte, die die Figur des Autors in den Mittelpunkt stellte. Während sich die gender studies seit den 1970er Jahren mit den Besonderheiten von Künstlerinnenkarrieren befasste, setzte sich die Übersetzungswissenschaft verstärkt mit den Laufbahnen einzelner Übersetzerinnen auseinander. In beiden Fällen erwies sich die Zwischenkriegszeit als Übergangsphase: Infolge politischer und gesellschaftlicher Entwicklungen gelang es einigen Frauen, sich mehr oder weniger dauerhaft im literarischen Feld zu etablieren. Zugleich kam es in den 1920er und 1930er Jahren im Bereich des literarischen Übersetzens zu einer zunehmenden Professionalisierung und Anerkennung. Der Aufsatz untersucht diese Entwicklungen am Fall zweier deutsch-französischer Übersetzerinnen und Schöpferinnen der Zeit: Clara Malraux und Jeanne Stern.

Être femme et traductrice a longtemps été synonyme d’un double effacement : effacement des femmes dans une histoire des arts écrite essentiellement au masculin ; effacement des traducteur.rice.s dans une histoire littéraire centrée sur la figure de l’auteur. Si, depuis les années 1970, les études de genre se sont intéressées aux spécificités des carrières d’artistes féminines, la traductologie a dans le même temps permis de mettre en lumière les parcours de certaines traductrices. Dans les deux cas, l’entre-deux-guerres s’est avéré être une période charnière : c’est l’époque où, à la faveur d’évolutions politiques et sociétales ayant trait aux droits et au statut des femmes, on voit émerger des figures d’écrivaines qui parviennent à s’établir de manière plus ou moins durable dans le champ littéraire. Simultanément, les années 1920‑1930 voient s’accélérer le processus de professionnalisation et de reconnaissance du métier de traducteur.rice littéraire. La contribution propose de se pencher sur le lien entre ces évolutions à travers le cas de deux figures de traductrices-créatrices franco-allemandes : Clara Malraux et Jeanne Stern.

Being a woman and a translator has long been synonymous with disappearance: the disappearance of women from an art history that was essentially written in male form; the disappearance of translators from a literary history that focused on the figure of the author. While gender studies since the 1970s have been concerned with the specifics of women’s careers as artists, translation studies have been increasingly concerned with the careers and works of individual women translators. In both cases, the interwar period proved to be a transitional phase: as a result of political and social developments, some women managed to establish themselves more or less permanently in the literary field. At the same time, the 1920s and 1930s saw an increasing professionalization and public recognition of literary translation. This essay examines these developments through the case of two Franco-German translators and creators of the time: Clara Malraux and Jeanne Stern.

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