La sorcière, figure d’identification des femmes artistes dans l’espace germanique à l’heure de la deuxième vague féministe

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20 janvier 2022

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Agathe Mareuge, « La sorcière, figure d’identification des femmes artistes dans l’espace germanique à l’heure de la deuxième vague féministe », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.14964


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Résumé De Fr En

Anhand der Figur der Hexe nähert sich dieser Aufsatz dem Schaffen zweier verschiedenen Avantgarde-Generationen angehörigen Künstlerinnen an, das sich einfachen Kategorisierungen entzieht. Ré Soupault (1901-1996), ehemalige Bauhaus-Schülerin, Fotografin, Mode-Designerin und Übersetzerin dadaistischer und surrealistischer Texte, verfasste zwischen 1976 und 1986 drei Rundfunk-Essays zur Hexe in der westlichen Kultur; Doris Stauffer (1934-2017), Künstlerin, Aktivistin und Lehrerin, veranstaltete im selben Zeitraum „Hexenkurse“ in Zürich und bezeichnete sich selbst als Hexe. Mithilfe der Figur der Hexe kann die spezifische Kreativität dieser Künstlerinnen, die sowohl künstlerische als auch nicht-künstlerische Aktivitäten wie Radiojournalismus und Pädagogik umfasst, in ihrer ganzen, schillernden Vielfalt erfasst und beschrieben werden. Zudem wird geklärt, wie sich diese Auseinandersetzung mit der Hexenfigur durch zwei Künstlerinnen in den historischen Kontext der Wiederaneignung der Figur durch die Feministinnen der zweiten Welle einbettet.

Cet article propose d’avoir recours à la figure de la sorcière pour saisir le parcours de deux femmes artistes aux activités multiples : Ré Soupault (1901-1996), élève du Bauhaus, photographe, styliste, traductrice de dada et du surréalisme et autrice d’essais radiophoniques (1976-1986) consacrés à la sorcière dans la civilisation occidentale ; et Doris Stauffer (1934-2017), plasticienne, militante féministe et enseignante, ayant donné à la même époque des « cours pour devenir sorcière » à Zurich. La figure de la sorcière, revendiquée ou non, permet de rendre compte de la diversité de la créativité de ces femmes, y compris au-delà de la seule sphère artistique, dans le champ de la médiation radiophonique ou de la pédagogie. Les productions de ces sorcières artistes, appartenant à la génération des avant-gardes et à la génération suivante, coïncident avec la réappropriation militante de cette figure dans la sphère politique et sociale.

Based on the figure of the witch, this essay approaches the work of two artists from different avant-garde generations, which eludes simple categorizations: Ré Soupault (1901-1996), Bauhaus student, photographer, fashion designer, and translator of Dadaist and Surrealist texts, wrote three radio broadcasts (1976-1986) dedicated to the witch in Western culture. Doris Stauffer (1934-2017), a visual artist, activist and teacher, organised “witch courses” in Zurich during the same period. Whether the artists explicitly called themselves witches (Stauffer) or not (Soupault), the figure of the witch can be used to describe their diverse creativity within and beyond the artistic field. In both cases, although they belong to two different generations of the avant-garde, their works coincide with the reappropriation of the figure of the witch by activists of the second wave feminism.

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