Über Wahrheit und Lüge jenseits des deutsch-französischen Sinns

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18 décembre 2017

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Thomas Keller, « Über Wahrheit und Lüge jenseits des deutsch-französischen Sinns », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.1889


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Résumé De Fr En

Der Beitrag will die Kontrastierung einer deutschen Abwertung der Lüge und einer französischen Lügenfreundlichkeit durch eine Rekonstruktion von transkulturellen pseudologischen Debatten ersetzen. Er erinnert an die Kollision des Kant’schen Lügenverbots mit der repressiven historischen Situation um 1800; Pragmatismus vermeidet Blutzeugentum (Constant und de Charrière). Er zeigt die lebensphilosophische Aufladung von Wahrheit und Lüge um 1900 – in Rollands Jean-Christophe ist die Wahrheit nur für die Starken. Gide und Greve nehmen einen Dialog über die Lüge als acte gratuit auf: sie setzen in Szene und reflektieren den Reichtum der Lüge und der Verstellung, die Körpersprache eingeschlossen. Nicht die Häufigkeit der Lüge unterscheidet Kulturen, wohl aber der Umgang mit ihr.

La contribution se propose de reconsidérer le contraste entre la dévalorisation du mensonge en Allemagne et l’acceptation du mensonge en France, à la lumière d’une reconstruction des discussions pseudo-logiques transculturelles. Elle rappelle la situation vers 1800, quand l’interdiction du mensonge par Kant se heurte à un contexte historique répressif ; le pragmatisme évite le martyre (Constant, de Charrière). Elle montre la mobilisation vitaliste autour de 1900 – selon Jean-Christophe (Rolland), la vérité est réservée aux forts. Gide et Greve entament un dialogue sur le mensonge en tant qu'acte gratuit : ils mettent en scène et transmettent toute la richesse du mensonge et de la dissimulation, langage du corps compris. Ce n’est pas la plus ou moins grande fréquence du mensonge qui crée des différences entre les cultures, c’est le rapport qu’elles entretiennent avec ce dernier.

This contribution proposes to reconsider the contrast between the devaluation of lying in Germany and the admittance of it in France, in the light of the reconstruction of pseudo-logical transcultural discussions. It reminds the reader of the situation around 1800, when Kant’s prohibition of lying collides with a repressive historical context; pragmatism prevents martyrdom (Constant, de Charrière). It shows how truth and lies assume vitalistic value around 1900 – according to Jean-Christophe (Rolland), truth is meant only for the strong. Gide and Greve enter into a dialogue about lying as a gratuitous act: they enact and mediate the whole richness of lying and dissimulation, including body language. The source of differences between cultures is not how frequently or how seldom they lie, but the kind of rapport they entertain with lying.

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