18 décembre 2017
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Manuel Durand-Barthez, « Die Zauberflöte : tradition et reflets », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.431
Plusieurs musicologues ont mis en évidence la symbolique associée à la composition de la Zauberflöte (1791). Le propos de cette contribution est différent. Il s’agit de décrypter le livret sous l’angle des emprunts faits à la civilisation égyptienne, à des sources copiées, altérées ou contrefaites, dans l’esprit du xviiiè siècle finissant, en Autriche en particulier. Autour d’Ignaz von Born, mentor de Mozart et Schikaneder, familier de Joseph II, se déploie un mouvement d’idées assorti de mythèmes, que le Journal für Freymaurer (publié dès 1784) décline en s’inspirant d’historiens classiques (Plutarque, Diodore de Sicile en particulier). Mais qui les interprète ? Quel public, avec quelle lecture ? Paradoxalement, le personnage de Papageno nous donnera en définitive certaines clés de décryptage ; l’homme-oiseau qui, au bout du compte, était plutôt sympathique aux yeux du compositeur.