3 mai 2018
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Claire Garcia, « Migrations, transferts et réécritures :le destin des monuments publics d’Algérie après l’Indépendance », Les Cahiers de l'École du Louvre, ID : 10.4000/cel.920
Étudier l’installation de monuments publics pendant la colonisation française et leur devenir après l’indépendance de l’Algérie incite à s’interroger, premièrement, sur le sens de la commémoration au sein d’un territoire. En effet, au regard de la définition donnée par les géographes du terme territoire, le monument est une sorte de projection matérielle du territoire incarnant son essence : identitaire, sociale et économique. Territoire et monument sont donc indissociables. Dans un premier temps, nous étudierons les monuments installés en Algérie pendant la colonisation et nous interrogerons sur la mémoire qu’ils véhiculent. Quelle est la signification pour les Algériens de l’installation de monuments commémorant des grands hommes relatant l’histoire de France ? Face à un destin aussi divers que la destruction, la dissimulation ou le « rapatriement » de l’Algérie vers la France, quels événements ces monuments commémorent-ils aujourd’hui ? Une seconde installation en France métropolitaine offre-t-elle une seconde vie ou est-elle une réécriture de l’Histoire ?