Les étudiant·e·s sont-ils en sécurité ?

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10 juin 2021

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Pierre-Olivier Weiss, « Les étudiant·e·s sont-ils en sécurité ? », Champ pénal/Penal field, ID : 10.4000/champpenal.12715


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Cet article cherche à montrer, en procédant par étape, le bien-fondé du recours aux enquêtes de victimation pour une connaissance du « monde » étudiant en France. En quoi est-il pertinent d’étudier l’insécurité et les victimations des étudiants ? Et quel type de connaissance peut-on apporter ? Ce sont les questions auxquelles nous tentons de répondre. En nous appuyant sur les évolutions récentes des effectifs d’inscrits à l’université et au regard des questions en termes de sécurité que les changements contemporains soulèvent, nous proposons de revenir sur les enquêtes de victimation comme instrument de mesure de la délinquance et des incivilités. Nous constatons que la littérature scientifique française apporte finalement peu d’éléments sur la réalité des étudiants concernant les questions de sécurité. À partir de là, nous cherchons à démontrer que les enquêtes anglo-saxonnes peuvent être un appui et ainsi être transposées aux campus nationaux. À l’heure où les discussions sur la sécurité des campus tendent à conclure à leur imperméabilité vis-à-vis de leur environnement immédiat comme solution miracle, il apparaît utile de se doter d’outils mesurant la délinquance, les incivilités et les peurs de leurs usagers pour mieux comprendre, mieux protéger et mieux agir. La fin programmée de l’enquête « Cadre de vie et Sécurité (CVS) » est une justification supplémentaire pour repenser l’outil et les terrains sur lesquels il pourrait s’appliquer.

This article seeks to show, in a step-by-step approach, the merits of using victimization surveys for a knowledge of the student “world” in France. How is it relevant to study student insecurity and victimization? And what kind of knowledge can we provide? These are the questions that we are trying to answer. Based on recent changes in the number of university students and in view of the security issues raised by contemporary changes, we propose to look again at victimization surveys as an instrument for measuring delinquency and incivility. We note that the French scientific literature finally provides little information on the reality of students regarding security issues. On this basis, we seek to demonstrate that Anglo-Saxon surveys can be a support and thus be transposed to national campuses. At a time when discussions on campus security tend to conclude that their imperviousness to their immediate environment is a miracle solution, it seems useful to acquire tools that measure delinquency, incivilities and fears of their users in order to better understand, better protect and better act. The scheduled end of the “Cadre de vie et Sécurité (CVS)” [Living Environment and Safety] survey is an additional justification for rethinking the tool and the fields in which it could be applied.

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