Continuity or Change ? Female Crime in the 19th-Century Netherlands

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28 novembre 2013

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Manon van der Heijden et al., « Continuity or Change ? Female Crime in the 19th-Century Netherlands », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.1415


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Résumé Fr En

This article shows that there was long-term stability in the female share of prosecutions and convictions in Holland between 1750 and 1838. Between 1750 and 1811 women generally represented 30 to 40 percent of the prosecutions. The most obvious explanation for high female crime rates in Holland is the high level of urbanization. The relatively independent position of women caused greater risks of them becoming involved with the law. The regional data between 1811 and 1838 suggest that there were also extensive continuities in the proportion of female offenders between 1750 and 1838. The national prisons between 1839 and 1886 produce lower figures ; on average 11 percent of those sentenced to prison were female. These low figures may in part be explained by the fact that the data represented felony cases of women from rural as well as urban regions. Whereas the numbers of both male and female adult prisoners declined between 1840 and 1880, the numbers of young children rose considerably. The growing concern for criminal children resulted in higher prosecution rates for children, and this trend involved both boys and girls ; girls’ proportion in crime did not decline, nor were girls treated with more leniency by the courts.

Cet article démontre que dans la longue durée, la part des femmes dans les poursuites et les condamnations en Hollande, entre 1750 et 1838 est restée stable. Entre 1750 et 1811, les femmes représentaient en général 30 à 40% des poursuites. C’est le fort taux d’urbanisation qui fournit l’explication la plus évidente des taux de criminalité féminine élevés en Hollande. La relative indépendance des femmes leur faisait courir un risque plus élevé d’avoir affaire à la justice. Les données régionales pour la période 1811-1838 suggèrent qu’il existait aussi une forte continuité dans la proportion des femmes délinquantes pour l’ensemble de la période 1750-1838. Selon les statistiques pénitentiaires nationales, le taux d’emprisonnement entre 1839 et 1886 était plus faible : en moyenne, seulement 11% des condamnés à l’emprisonnement étaient des femmes. Ce faible taux peut être expliqué en partie par le fait que ces données visaient des infractions graves commises aussi bien par des femmes de la campagne que de la ville. Alors que le nombre d’hommes et de femmes adultes emprisonnés déclina entre 1840 et 1880, le nombre d’enfants augmenta considérablement. La préoccupation croissante pour l’enfance délinquante se traduisit par un taux de poursuite plus élevé aussi bien pour les garçons que pour les filles. Ni la proportion de ces dernières dans la criminalité, ni la sévérité des tribunaux à leur égard ne déclinèrent.

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