Le Japon et le fait colonial I

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25 septembre 2013

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Cipango

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Mathilde Collet et al., « Le Japon et le fait colonial I », Cipango, ID : 10.4000/cipango.1504


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La colonisation moderne, qui débute au milieu du xixe siècle, s'est déployée dans toute sa puissance entre le dernier tiers de ce siècle et la Première guerre mondiale sous l'impulsion des puissances ouest-européennes, de la Russie et du Japon. C'est à ce moment que le Japon constitue son empire colonial, en posant un pied dans la péninsule coréenne en 1876, avec le Traité d’« ouverture » du royaume de Chosŏn. L'archipel étend ensuite ses possessions coloniales jusqu’en 1914, en prenant l'île de Taiwan, conquise sur l'empire Qing en 1895, la péninsule coréenne (protectorat en 1905, annexée en 1910), la moitié sud de l'île de Sakhaline (1905), la péninsule du Liaodong, située au sud de la Mandchourie (1905) tout en étendant des concessions ferroviaires au sud-mandchourien, et l'archipel micronésien (1914). L'histoire des sociétés coloniales constitue l'un des grands champs d'étude de l'histoire universitaire depuis la fin des empires coloniaux européens et japonais, qui eut lieu entre 1945 et la décennie 1960. L'historiographie japonaise, depuis les années 1960, puis américaine, depuis les années 1980, ont fourni d'importantes contributions à la connaissance historique des possessions coloniales japonaises, et il semble aujourd'hui essentiel de présenter l'histoire de ces territoires en langue française. Les cinq articles composant ce numéro considèrent tour à tour la Mandchourie entre les impérialismes chinois, russe et japonais au début du xxe siècle, l'effort de défrichement de l'île de Hokkaidô au cours de la décennie 1970, le courant photographique pictorialiste en Mandchourie, les débuts de l'emprise économique japonaise sur la Corée entre 1910 et 1919, et enfin l'anticolonialisme au Japon durant l'entre-deux-guerres. La revue Cipango ne peut qu'espérer que la recherche historienne française intègre pleinement l'histoire du fait colonial » japonais à ses questionnements, au sein d'une histoire mondiale comprenant enfin toutes les puissances de « l'ère des empires » évoquée par Eric Hobsbawm.

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