22 mai 2014
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Frank Ackerer et al., « Le Japon et le fait colonial II », Cipango, ID : 10.4000/cipango.1632
Ce numéro 19 constitue le deuxième volume de notre projet éditorial « Le Japon et le fait colonial ». Il y est question du temps postcolonial au sens le plus littéral et donc chronologique de ce terme. Ce passé colonial s’entremêle avec le contexte de l’après-guerre – c’est-à-dire celui de la guerre froide –, et des conflits « chauds », contexte qui complique lourdement la question du règlement du passé. Les numéros 18 et 19 développent une thèse forte : il est impossible de restituer une sorte de grande mécanique générale qui caractériserait tout ce qui est origine et conséquence de la colonisation japonaise. La colonisation n’est pas un bloc monolithique, mais un phénomène dynamique et protéiforme, qui se développe tantôt en adéquation avec son terrain d’élection (ce que démontrent les politiques, au pluriel, de développement), tantôt contre ses propres intérêts à moyen ou long terme (ce que virent, fort tôt, certains critiques et commentateurs japonais). Notre objet était d’illustrer la complexité, parfois aussi les ambiguïtés, de la situation et des discours tant du colonisateur que du colonisé, tant de l’ancien colonisateur que de l’ancien colonisé.