Les mineurs coréens dans la littérature de langue japonaise : entre silence contraint et risque de banalisation

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19 juin 2020

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Mayumi Shimosakai, « Les mineurs coréens dans la littérature de langue japonaise : entre silence contraint et risque de banalisation », Cipango, ID : 10.4000/cipango.3601


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Les mines de charbon du Japon des années 1939 à 1945 comptaient de nombreux mineurs coréens, souvent arrachés de force à leur patrie et victimes de discriminations. Leur présence marque une page sombre de l’histoire du Japon. Cet épisode symptomatique de la période coloniale est visité et revisité par la littérature de langue japonaise aussi bien par des écrivains coréens que japonais. Cependant, le regard porté sur les mineurs coréens diffère sensiblement selon les origines des écrivains ainsi que leurs périodes d’écriture respectives. Ce travail montre que ce sujet reste tabou chez les écrivains coréens dont la communauté est pourtant directement concernée par cette mémoire. Les écrivains japonais, eux, prennent alors le relais en abordant plus frontalement la présence des mineurs coréens ainsi que le sort qui leur était dévolu. Cette intervention d’écrivains japonais est marquée également par une évolution des récits de témoignage vers des récits extrêmement romancés.

Japanese coal-mines between 1939 and 1945 counted numerous Korean miners, often torn away from their homeland and victims of various forms of discrimination. The presence of those protagonists bears witness to a dark page of Japanese history. This episode, quite symptomatic of the colonial period, is treated repeatedly in Japanese-language literature, both by Korean and Japanese writers. However, the outlook on these Korean miners changes significantly according to the origin of the authors and the respective periods in which they were writing. This article shows that the topic remains taboo among Korean writers, whose community is nonetheless concerned by this memory. As for the Japanese writers, they take over and deal very squarely with the presence of Korean miners, as well as with the destiny the latter were allotted. This contribution by Japanese writers is also characterized by a shift of the testimonies towards quite fictionalized narratives.

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