L’amour et la cité de Dieu. Utopie et rapport des sexes au Moyen Âge

Fiche du document

Date

1 décembre 2007

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1252-7017

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5299

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess


Résumé Fr En

La Politeia de Platon et la cité de Dieu d'Augustin d'une part, l'Utopie de Thomas More de l'autre sont deux façons différentes d'envisager un modèle social, comme un idéal ou comme un programme. Le tournant de l'une à l'autre attitude peut être situé chez les clercs des réformes médiévales, carolingienne puis grégorienne, qui conçurent une interprétation réaliste de la pensée d'Augustin, notamment en matière matrimoniale. Le résultat en fut l'extension étonnante de l'interdit d'inceste. Ainsi fut abattu le pouvoir des femmes, ou ce qu'il en restait, parmi les communautés d'origine germanique installées dans la partie occidentale de l'Empire romain.

The Politeia of Platon and the City of God of Augustine or the Utopia of Thomas More are two different ways to imagine a social model, as an ideal or as a program. The shift from one attitude towards the other may be spotted amongst the churchmen of the medieval reforms, Carolingian and Gregorian, who elaborated a realist interpretation of Augustine's thought, specially about matrimonial matters. The result was the amazing extension of the interdict of incest. Therefore was annihilated the power of women, or what was left of it, in the communities of Germanic origin established in the western part of the roman Empire.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en