Le procès de Micaela Mutis (1822). Un tournant historiographique de l’Indépendance colombienne

Fiche du document

Date

2 août 2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1252-7017

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5299

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/embargoedAccess



Sujets proches En Es Fr

Women's work Mujer Femme

Citer ce document

Gloria Vargas-Tisnés et al., « Le procès de Micaela Mutis (1822). Un tournant historiographique de l’Indépendance colombienne », Clio. Femmes, Genre, Histoire, ID : 10.4000/clio.19873


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Entre 1822 et 1824, Micaela Mutis, nièce de Don José Celestino Mutis, mène une intense bataille juridique contre son mari pour obtenir la garde de son enfant illégitime et revendiquer ses droits de citoyenne dans la nouvelle République de Colombie ; paradoxalement, elle est condamnée par le nouvel État en vertu des lois de l’Empire espagnol récemment abandonné. Ce cas, découvert et analysé par l’historienne Aída Martínez Carreño, souligne la nécessité de réinterpréter le rôle des femmes dans l’historiographie colombienne ainsi que la relation entre la vie privée et la vie publique et politique de nombre d’entre elles, qui ont été encouragées à devenir citoyennes grâce à leur engagement pour la cause patriotique. Ces dernières années, des chercheuses tels que Judith González et Martha Lux ont contribué à l’histoire des femmes en Colombie avec des résultats qui discutent et démontrent une fois de plus que le rôle joué par les femmes à cette époque est loin du rôle passif que l’historiographie traditionnelle, majoritairement masculine, leur avait accordé.

Between 1822 and 1824 Micaela Mutis, the niece of Don José Celestino Mutis, launched an intense legal battle against her husband for the custody of her illegitimate son, and to claim her rights as a citizen in the new republic of Colombia. Paradoxically, she was condemned by the new state, under the laws of the recently abandoned Spanish empire. The case, discovered and analyzed by the historian Aída Martínez Carreño, indicates the need to reinterpret the role of women in Colombian historiography, as well as the relationships between the private, public and political life of many of these women, who were encouraged to access citizenship as a result of their commitment to the patriot cause. In recent years, researchers such as Judith González and Martha Lux have contributed to the history of women in Colombia with findings that discuss and demonstrate once again that the role played by women in this period is far from the passive role that traditional historiography, mostly written by men, had ascribed to them.

Entre 1822 y 1824 Micaela Mutis, sobrina de Don José Celestino Mutis, llevaría a cabo una intensa batalla legal contra su marido por la custodia de su hijo ilegítimo y la reivindicación de sus derechos como ciudadana en la nueva república de Colombia; paradójicamente fue condenada por el nuevo Estado bajo las leyes del recién abandonado imperio español. El caso, descubierto y analizado por la historiadora Aída Martínez Carreño, señalaría la necesidad de reinterpretar el papel de las mujeres en la historiografía colombiana, así como las relaciones entre la vida privada y la vida pública y política de muchas de ellas, animadas a acceder al título de ciudadanas como resultado de su compromiso con la causa patriota. En los últimos años, profesoras e investigadoras como Judith González y Martha Lux han contribuido a la historia de las mujeres en Colombia con hallazgos que discuten y demuestran una vez más que el rol desempañado por las mujeres en este periodo está lejos del pasivo papel que la historiografía tradicional, mayoritariamente masculina, les había otorgado.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en