27 mars 2012
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Yunn Bertacchini, « Le territoire, une entreprise d’intelligence collective à organiser vers la formation du capital formel local », Communication et organisation, ID : 10.4000/communicationorganisation.2948
Le brouillage des territoires et des références spatiales qui résulte des mobilités pose problème au politique et à tout acteur local dans la mesure où ceux-ci fonctionnent sur la délimitation territoriale de leurs compétences. Pourtant, le brouillage des territoires n’exclut nullement des modes de coordination plus ou moins invisibles. L’espace invisible prend un poids croissant. L’espace public se réduit de moins en moins à un espace physique supposant des rues et des places. L’espace médiatique avec les débats qu’il promeut joue un rôle de plus en plus important. Nous définirons l’intelligence territoriale comme « un processus informationnel et anthropologique, régulier et continu, initié pur des acteurs locaux physiquement présents et/ou distants qui s’approprient les ressources d’un espace en mobilisant puis en transformant l’énergie du système territorial en capacité de projet. De ce fait, l’intelligence territoriale peut être assimilée à la territorialité qui résulte du phénomène d’appropriation des ressources d’un territoire puis aux transferts des compétences entre des catégories d’acteurs locaux de culture différente. L’objectif de cette démarche, est de veiller, au sens propre comme au sens figuré, à doter l’échelon territorial à développer de ce que nous avons nommé le capital formel territorial ».