Vol. 18, n°2

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7 décembre 2020

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Corela

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Grigory Agabalian et al., « Vol. 18, n°2 », Corela, ID : 10.4000/corela.12547


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Les six articles qui composent le nouveau numéro de Corela sont représentatifs de la variété de la publication linguistique actuelle, et de l'essence même de notre revue. L’article de Grigory Agabalian est une description sémantique de la suffixation en –isme porteuse d’un sens valorisationnel, formalisée sur des variables à instancier. De leur côté, Pascale Brunner et Michele Pordeus Ribeiro étudient les usages du nom inégalité(s) à partir des éditions de 2015 de trois journaux nationaux, et contribuent ainsi à l’habilitation d’une « sémantique discursive » (telle que la définit par exemple le n° 210/2018 de Langages). Béatrice Fracchiolla et Christina Romain examinent à leur tour les conditions de développement de la tension verbale dans les communications par courriels en contexte institutionnel, et Raja Gmir étudie les propriétés du verbe français voir employé comme semi-auxiliaire dans les énoncés comme Le quartier voit affluer les Afro-Américains. La langue anglaise n'est pas en reste dans les deux derniers articles du volume. Ainsi, Isabelle Haïk observe que dans certaines expressions à sens psychologique comme jaw-dropping (français craquant, chiant), la racine est un verbe qui concerne un effet physique typique d’une émotion ou sensation: that causes one’s jaws to drop (de là : phy inside psych). Pour elle, les affixes introduisent un initiateur responsable de la valeur causative, et l’anglais étant un D(elimiting)-language (Ritter & Rosen 2000, ce contrôle agentif exige un terme final sous la forme d’un COD, contrairement aux I(nitiation)-languages) comme le français. C’est ainsi qu’on obtient page-turning, eye-raising, nail-biting, head-spinning en anglais, face aux français marrant, bandant ou palpitant. Enfin, à partir du constat que par sa dépendance même, la proposition subordonnée apparaît syntaxiquement secondaire et complémentaire par rapport à des éléments primaires, Manon Lelandais, en suivant certaines réanalyses cognitives, démontre au contraire que la subordination met en jeu plusieurs facteurs dont en particulier la sélection par le locuteur d’un point de départ interprétatif lors de la construction de l’énoncé. Différents modes de subordination correspondent ainsi à différents « cadres interprétatifs » concernant à la fois la production et la reconstruction du discours. Les propositions d’articles pour le numéro 1 du volume 19 de la revue Corela sont à envoyer à Sylvester Osu avant le 15 avril 2021.

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