Les pronoms dans une perspective cognitive

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11 janvier 2022

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Laure Gardelle, « Les pronoms dans une perspective cognitive », Corela, ID : 10.4000/corela.14264


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La présente étude propose de faire le point, à travers une sélection d’occurrences extraites d’un document commun, sur la manière dont la classe des pronoms est décrite dans une perspective cognitive. Il s’agit notamment de comprendre comment le traitement des pronoms s’insère dans une modélisation plus large du langage, et à l’inverse, comment celle-ci influence les perspectives sur la classe. Plus spécifiquement, hormis certaines modélisations de l’accès à la référence, c’est la Grammaire Cognitive de Langacker qui est considérée ici. Après une définition du terme même de perspective « cognitive », l’étude met en avant les caractéristiques partagées des pronoms dans ce modèle (spécification schématique, associée à un ancrage situationnel s’ils constituent des expressions nominales complètes ; fonction référentielle, à distinguer du défini). Elle propose ensuite un panorama des différentes sous-classes de pronoms. Elle fait apparaître notamment la centralité du pronom personnel (loin du statut de substitut abréviatif qu’il a pu avoir dans d’autres approches) et du démonstratif ; le rejet du principe de réagencement au profit de constructions ; le rejet du principe de pronoms « vides de sens » ; enfin, une extension de la notion d’impersonnel à we ou they. Le concept de « clivée en there », emprunté à Davidse (2000) et Reeve (2012) plutôt qu’à la Grammaire Cognitive, est également proposé.

The aim of the study is to review how cognitive approaches address the class of pronouns, through a selection of occurrences taken from a set document. In particular, the aim is to see how the treatment of pronouns in cognitive approaches fits into a broader theoretical model of language, and conversely, how the latter has influenced perspectives on the class. The main model considered here is more specifically Langacker’s Cognitive Grammar (CG), with the exception of a development on reference-based approaches. The study first specifies what is meant by a ‘cognitive’ approach, and goes on to establish the shared characteristics of pronouns in the CG framework (schematic specification, associated with grounding for full nominal expressions; referential function, to be distinguished from definiteness). The study then considers the various subclasses of pronouns. Among others, it brings out the central role of personal pronouns (far from the status of impoverished substitute they have in a number of other approaches) and demonstratives; a rejection of transformational syntax (reorganised constituents) in favour of constructions; a rejection of semantically ‘empty’ pronouns; and an extension of the notion of ‘impersonal’ to we or they. The concept of ‘there-cleft’, borrowed from Davidse (2000) and Reeve (2012) rather than CG, is also put forward.

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