Snap Judgment : Influences of Ethnicity on Evaluations of Foreign Language Speaking Proficiency

Fiche du document

Date

26 juillet 2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Identifiant
Source

Corela

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1638-573X

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Claire Gilchrist et al., « Snap Judgment : Influences of Ethnicity on Evaluations of Foreign Language Speaking Proficiency », Corela, ID : 10.4000/corela.4920


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Given the important consequences of oral language proficiency tests, it is important to ensure the reliability of the scoring by inter-raters. However, this measure doesn’t identify biases shared by a group of judges, for example, collective bias triggered by stereotypes about the ethnicity of the speaker. Three foreign students (Syrian, Taiwanese, and Brazilian) were recorded reading a text with nine grammatical errors. The recorded texts were assessed by 343 native French speaking university students who were asked to note the errors and overall proficiency in French language. Judges who thought that the first speaker was ‘Arabic’ judged her differently than those who attributed a different origin to her. Based on the perceived ethnic affiliation, stereotypes and social representation could thus be triggered and affect the judgments of foreign language proficiency by untrained judges.

Vu les conséquences des examens sur les compétences en langue, on doit s’assurer de la fiabilité des épreuves par des accords inter-juge. Toutefois cette technique ne détecte pas des biais partagés par un groupe de juges, par exemple, des biais collectifs motivés par des stéréotypes ethniques. Trois étudiantes – syrienne, taïwanaise, brésilienne – ont été enregistrées en lisant un texte en français comportant neuf erreurs grammaticales. Les enregistrements ont été évalués par 343 étudiants natifs du français, à qui on a demandé de relever les erreurs et de noter la compétence générale en français. Les juges qui pensent que la première locutrice est « arabe » la jugent différemment de ceux qui lui attribuent une autre origine. À partir d’une appartenance ethnique perçue, des stéréotypes et des représentations sociales seraient donc mobilisés et ils modifieraient l’appréciation de la maîtrise d’une langue étrangère par des juges non formés.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en