Vol.15, n°2

Fiche du document

Date

5 décembre 2017

Discipline
Types de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Corela

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1638-573X

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Natalia DANKOVA et al., « Vol.15, n°2 », Corela, ID : 10.4000/corela.5048


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Les locuteurs construisent l’information différemment selon leur langue. Il reste cependant à savoir à quel niveau ou quel stade cette différence se manifeste. Est-ce très en profondeur, comme Sapir et Whorf le pensaient ? Est-ce plus superficiellement et formellement, comme dans les composants « formulateur » ou « articulateur » du locuteur de Levelt (1989), c’est-à-dire hors du « conceptualisateur » ? Natalia DANKOVA, dans le premier article de ce volume, explore cette question en comparant non pas deux langues mais deux variétés de français, le français « de France » et le français « du Québec ». Son analyse repose sur la fabrication d’histoires et la mise en récit d’images et de films muets, Cat Story et Quest, à la manière des Pear Stories de W. Chafe. Sa conclusion est que la conceptualisation des événements elle-même est mise en question, ce qui a des conséquences majeures pour l’apprentissage linguistique. Claire DOQUET étudie le « sous-genre d’oral ritualisé » de la communication en colloque, qui relève de l’écrit, quel que soit le degré de rédaction. Il s’agit donc de la représentation d’un discours autre (RDA) caractérisé par la co-présence de l’écrit (sur le diaporama), donc toujours d’une dimension autonymique et méta-énonciative. Enonciation très singulière, reformulation en « superposition sémiotique », cet oral est exposé ici comme une remarquable illustration de l’ « auto-représentation du dire en train de se faire » de J. Authier-Revuz et une démonstration de l’hétérogénéité de toute parole, toujours méta-énonciation d’elle-même. Autre cas d’hétérogénéité énonciative, le troisième article de ce volume s’inscrit pour Frédérique SAEZ dans un ensemble de recherches à propos du « désaccord voilé », et traite ici du « désaccord travesti » dans les comédies de Molière. L’interprétation « dissensuelle » met en jeu les phénomènes de polyphonie, tout particulièrement centraux dans le corpus choisi du drame comique classique. Le périverbal intentionnel révélé par les didascalies y joue pleinement son rôle, ainsi que la mise en abyme des actants par la prise en compte du public, allocutaire à part entière puisque c’est à lui que sont adressés les indices du désaccord voilé, mais hors-scène. Il faut considérer ce public comme un ON-Allocutaire interprétateur, un ON-All parallèle au ON-Loc de la Scapoline et définir son rôle. Les propositions d’articles pour le numéro 1 du volume 16 de la revue Corela sont à envoyer à Sylvester Osu avant le 15 avril 2018.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en