De la circoncision comme philosophème

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4 décembre 2018

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Gérard Bensussan, « De la circoncision comme philosophème », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, ID : 10.4000/cps.319


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Dans la quasi-définition hyperbolique qu’en donne Derrida, la circoncision s’effectue toujours sans (mémoire, événement, moi, sujet). Là où, pour Hegel, la négation se nie et l’aliénation s’aliène, le sans vient inciser chirurgicalement la texture même de la langue spéculative, laquelle assure continûment la « reprise dans le concept ». La différance consigne ainsi l’impossibilité de la guérison dialectique et de l’accomplissement salutaire où s’annuleraient le différemment, l’attente, la non-venue. La circoncision nomme donc une coupure, une séparation, un disjointement, dont elle fournit dans l’œuvre de Derrida le philosophème le plus propre.

In the hyperbolic quasi-definition, which Derrida gives, the circumcision is always implemented without (memory, event, I, subject). Where, for Hegel, the negation denies and the alienation alienates, the without comes to make a chirurgical incision into the texture of the speculative language, which insures continuously the Hegelian resumption in the concept. The differance so records the impossibility of the dialectical healing and fulfillment where postponing, expectation, non-coming would annihilate themselves. The circumcision thus names a cut, a separation, a disjunction, whose it gives in the work of Derrida the most appropriate philosopheme.

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