24 avril 2019
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Didier Debaise, « Les puissances subjectives de la nature selon Gabriel Tarde », Cahiers de philosophie de l’université de Caen, ID : 10.4000/cpuc.325
Nous avons dans cet article tenté d’assumer pleinement la revendication métaphysique qui anime la pensée de Tarde, à savoir l’idée que le réel ne serait fait ni de substances statiques ni de représentations, mais de sujets véritables, humains et non-humains. L’extension inédite qu’opère Tarde de la notion de sujet à tous les aspects de la réalité trouve, selon nous, aujourd’hui une nouvelle actualité dans les articulations entre nature et subjectivités. La nature ne serait pas une réalité matérielle face à des sujets qui se la représenteraient et y projetteraient leurs valeurs, leurs dimensions esthétiques et leurs représentations ; elle devient, par Tarde, le foyer d’innombrables activités subjectives, reliées les unes aux autres.