Keeping Warm in Subtropical Winter

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23 décembre 2019

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Madlen Kobi, « Keeping Warm in Subtropical Winter », Les Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, ID : 10.4000/craup.2880


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Résumé En Fr

The practice of regulation of indoor climates has spread globally with the rise of modern architecture and has cemented the idea of an air-conditioned indoors as opposed to a non-controllable outdoors. The ethnographic data discussed here from the metropolis of Chongqing (southwest China) presents a more nuanced picture and encourages scrutiny of the notion of “hyper-conditioned environments”. Local thermal practices are not clear-cut along the lines of indoors and outdoors; rather, everyday life takes place in a range of adjoined microclimates. Building upon the centrality of the body for perceiving thermal differences, this paper analyses the interaction of climate, landscape and architecture in an era where hyper-conditioned environments are taken for granted. The paper develops an argument for more place-based studies on how conditioning is conceived in specific contexts. In a highly urbanized setting such as Chongqing, it is not only local climatic characteristics (e.g. little wind or high humidity) that affect architecture. Further, the national political economy that promulgates poorly insulated houses or residential customs such as ventilation interfere in the warming or cooling of bodies. This paper aims to sensitize architects to conceptualizing buildings not as detached and controllable entities, but as part of urban climatic landscapes.

La régulation des climats intérieurs s’est largement diffusée avec l’essor de l’architecture moderne, imposant l’idée d’intérieurs climatisés opposés à des extérieurs non-contrôlables. Les données ethnographiques recueillies dans la métropole de Chongqing (au sud-ouest de la Chine) et présentées ici témoignent d’une réalité plus nuancée et engagent un réexamen critique de la notion d’« environnement hyper-conditionné ». Les pratiques thermiques locales ne distinguent pas si clairement les limites entre intérieur et extérieur, la vie quotidienne se déroulant au contraire dans une diversité de microclimats contigus. En s’appuyant sur la place centrale du corps pour la perception des différences thermiques, cet article analyse l’interaction entre climat, paysage et architecture à une époque où les environnements hyper-conditionnés semblent être tenus pour acquis. L’article plaide pour la mise en place d’études situées sur la façon dont le conditionnement est conçu dans des contextes spécifiques. Dans un cadre hautement urbanisé comme celui de Chongqing, ce ne sont pas seulement les caractéristiques climatiques locales (comme le faible vent ou l’humidité élevée) qui affectent l’architecture. La politique économique nationale qui favorise la construction de maisons mal isolées, ou les habitudes résidentielles comme la ventilation, interfèrent également dans le réchauffement ou le rafraîchissement des corps. Cet article vise à sensibiliser les architectes à concevoir les bâtiments non pas comme des entités contrôlables dissociées de leur environnement, mais comme parties de paysages climatiques urbains spécifiques.

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