22 décembre 2017
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Bénédicte Garnier et al., « La folle course de Charles Le Brun dans le Grand Salon de Vaux-le-Vicomte », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, ID : 10.4000/crcv.14530
Le Grand Salon de Vaux est un espace complexe, novateur et inachevé. Il semble encore aujourd’hui nécessaire de lire son décor de stuc à l’aune des autres arts qui le constituèrent, l’architecture et la peinture, et de tenter de lever quelques mystères, au-delà des idées reçues. Notre propos est de lier et de délier ces différents arts, afin de nommer les mains qui dessinèrent et exécutèrent les éléments sculptés. Le ou les sculpteurs des termes se sont-ils ou non émancipés des dessins du concepteur Charles Le Brun pour s’insérer dans la contrainte de l’architecture de Louis Le Vau ? Ces termes sont ici attribués à Jacques Houzeau, sauf celui de l’Hiver qui l’est à François Girardon. Dans le cas des reliefs, nous proposons d’y voir la main de Jean Blanchard, qui suit fidèlement les modèles imposés par Le Brun. Entre liberté et contrainte, les liens et affinités entre architecte, peintre et sculpteurs, mis au jour par la lecture des archives, conditionnent la réalisation en 1658 de ce programme original et unique.