29 décembre 2021
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1958-9271
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Cojannot-Le Blanc Marianne et al., « Les gemmes acquises par Gaston d’Orléans : nouvelles hypothèses sur le corpus », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, ID : 10.4000/crcv.20639
Un nouvel examen de la documentation disponible permet de repérer entre trente-cinq et quarante et une gemmes qui seraient passées des mains de Pierre-Paul Rubens à celles du duc de Buckingham, puis de Gaston d’Orléans. Ce dernier aurait ainsi acquis, à Paris, en pleine Fronde, environ un quart de la collection du défunt duc de Buckingham, en privilégiant, semble-t-il, les portraits prestigieux de monarques antiques, notamment les représentations d’Alexandre le Grand, ainsi que des scènes mythologiques qui pouvaient se prêter à une interprétation politique. Pareil choix pourrait refléter ses ambitions politiques au moment de l’acquisition de sa collection. Ce corpus est toutefois complété par des gemmes à sujets plus hédonistes (nus féminins, bacchanales d’enfants…) ou témoignant d’une curiosité pour les religions de l’Antiquité païenne (effigies de dieux égyptiens, scènes de sacrifices grecs et romains).